ENGLISH (French below)

The Cosseron/Mariage duet visits the in-between, not the sound but its meaning. It is the association of these two musicians that defines a sound object, aesthetic, ethic; for here everyone works elsewhere, limiting by their respective sounds an empty environment, free to any interpretation. Their only desire is to create this link which by its mixture, its whirling, will reveal a form which, whatever one says, always presents itself as an end.

Attached exclusively to this attempt, they allow each listener to see better than them even what will come out of it, not with certainty but, on the contrary, with the distance to oneself that imposes itself then.

Guylaine Cosseron boldly goes where no vocal chord has gone before. Her experimentation puts her voice to the test, exposing her desires, driving her to the limit, exploring the edges. Guylaine's instrument includes her breath and saliva, her lips, palate, and glottis, her throat, chest and nose. It's a total singing experience, that sees her reach an incredible variety of tones, exploring an inexhaustable field of possibilities.

Jean-Sébastien Mariage
"The sound is imposing with biting distortion, piercing attack rifs, and sparkling ruptures; you can almost feel the texture of the music, Here's the proof that there are still new things to be done with string instruments." - Jérome Noetinger for Metamkine

FRANCAIS

Le duo Cosseron/Mariage visite l’entre-deux, non pas du son mais de sa signification. C’est l’association et elle seule de ces deux musiciens qui définira un objet sonore, esthétique, étique ; car ici chacun travaille ailleurs, bornant par leurs sons respectifs un milieu vide, libre à toute interpretation. Leur seule volonté consiste à créer ce lien qui par son mélange, son tournoiement, laissera apparaître une forme qui, quoi que l’on en dise, se présente toujours comme une fin.

Attelé exclusivement à cette tentative, ils permettent à chaque auditeur d’en voir mieux qu’eux même ce qui en sortira, non pas avec certitude, mais au contraire, avec la distance à soi qui s’impose alors.

Guylaine Cosseron n’a pas froid aux cordes et, en expérimentatrice exploratrice aventureuse, va les soumettre à tous ses désirs, toutes ses pulsions, et en explorer tous les coins et recoins accessibles. Mais l’instrument de Guylaine, c’est aussi le souffle, les lèvres, la langue, le palais, la salive, la glotte, la gorge, la poitrine, le nez... du chant total en quelque sorte, à la variété de timbres étourdissante, ouvrant un champ d’exploration inépuisable.

Jean-Sébastien Mariage : "Un son imposant, une disto mordante, des attaques stridentes et massives, des ruptures vivantes, des matières quasi-tactiles. La preuve qu’il y a encore et toujours à faire avec cet instrument à cordes." Jérome Noetinger pour Metamkine